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Est-ce que la voiture électrique pollue ?

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Face aux volontés européennes et internationales de réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est de plus en plus question de passer des voitures thermiques aux voitures propres. Chez Aiways, nous œuvrons depuis la fondation de la marque à cette transition écologique, en proposant uniquement des véhicules 100 % électriques. Les voitures fonctionnant aux carburants fossiles (essence, diesel…) sont en effet doublement polluantes : d’une part avec les émissions de gaz à effet de serre, d’autre part avec les méthodes d’extraction de ces carburants. Mais la pollution des voitures électriques est-elle réellement nulle ? Découvrez dans cet article ce qu’il en est de la fabrication des batteries de voitures électriques. La pollution des véhicules électriques : de quel ordre est-elle ?

 

Pollution et voiture électrique : la solution ?

Les autorités européennes s’accordent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, en partie par le biais des réformes sur les transports. En effet, avec ¼ des émissions de CO2 causées par les véhicules thermiques, l’idée d’interdire leur vente est mise sur la table, avec un objectif de neutralité carbone d’ici à 2050. Cette démarche, qui permettra de lutter contre le réchauffement climatique, est déjà à l’œuvre avec le développement croissant du marché des voitures électriques. Polluante, car émettrice de gaz à effets de serre et de particules fines, la voiture thermique est donc en chute, face à l’émergence des nouveaux véhicules écologiques, hybrides et électriques. La fabrication de batteries pour les voitures électriques, vis-à-vis de la pollution de l’air, permet en effet de réduire les émissions de CO2 grâce à l’absence de ligne d’échappement et de carburant fossile. Actuellement, c’est donc la solution la plus propre en termes de dioxyde de carbone. Face à la pollution, les voitures électriques et hybrides représentent une alternative intéressante, sur laquelle de plus en plus de constructeurs automobiles misent. C’est d’ailleurs pourquoi la Commission européenne a annoncé la fin des voitures thermiques en 2035. Une date proche qui pousse les consommateurs à anticiper cette transition, adoptant ainsi un comportement écoresponsable.

 

Polluante, la voiture électrique ?

Côté carbone, la voiture électrique est donc l’option la plus propre. Pourtant, la pollution d’une voiture électrique n’est pas totalement nulle. La responsable ? La fabrication de la batterie d’une voiture électrique, dont la pollution se situe à la fois dans l’extraction des métaux lourds dont elle est constituée, mais aussi dans le traitement des déchets. De la même manière, on peut qualifier de polluante une voiture électrique au regard du mode de production de l’électricité, dont l’utilisateur a besoin pour recharger la batterie. Si les centrales nucléaires ne sont pas émettrices de CO2, elles fonctionnent toutefois à l’uranium, dont l’extraction et le transport sont générateurs de dioxyde de carbone. Il s’agit donc de concilier voiture électrique et recherche en développement durable, de manière à limiter au maximum les émissions. Chez Aiways, nous proposons des voitures 100% électriques au bilan carbone faible à neutre (hors pièces d’usure). Notre pôle innovation vise également à développer le taux d’énergies renouvelables dans la part de production d’électricité.

 

La pollution autour de la fabrication des batteries de voitures électriques

La face polluante de la voiture électrique se trouve dans sa construction, et en particulier la fabrication de la batterie. La pollution d’une voiture électrique en termes de conception concerne en effet l’extraction des métaux lourds nécessaires à l’assemblage des accumulateurs, constitués notamment de lithium. Le raffinage de ces métaux nécessite également l’utilisation de produits chimiques polluants. Ce sont donc sur les sites de minage que la pollution est la plus forte, dans des pays tels que la Chine ou le Congo. Toutefois, une étude indique qu’une voiture thermique reste plus polluante qu’une voiture électrique, si l’on considère l’ensemble de son cycle de vie. Dès 30 à 40 000 km, un véhicule électrique émet moins de CO2 qu’un véhicule fonctionnant aux carburants fossiles.

 

Aiways : l’objectif d’aller encore plus loin

Outre la volonté d’augmenter la part des énergies vertes dans la production d’électricité, notre marque Aiways affiche une ambition environnementale, y compris sur le plan de l’innovation. Ainsi, en 2019, nous avons signé un accord de commercialisation pour des voitures électriques moins polluantes, fonctionnant à piles à combustible au méthanol renouvelable. Cette technologie pourrait donc rapidement intégrer nos prochaines conceptions, confirmant encore une fois notre priorité axée sur le développement durable.